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L’Histoire de Vie et Souffle
Dans les années 1950 se répand en France une épidémie de polio qui fait des ravages.
Bouleversé par la maladie d’une jeune interne qui avait contracté la polio en soignant les malades, le Docteur CATTENOZ, médecin de l’hôpital de Nancy, fonde en 1963 le « Pélé-Polios », un pèlerinage destiné à accompagner les malades de polio à Lourdes.
Tous les 5 ans, puis maintenant tous les deux ans, chaque personne handicapée est accompagnée par une personne valide afin de constituer ensemble « un tandem » tout au long du voyage et de la rencontre nationale à Lourdes.
L’association devient un véritable réseau d’amitié à travers toute la France !
Du "Pélé-Polios" à "Vie et Souffle"
En 2009, l’association "Pélé-Polios" change de nom et devient "Vie et Souffle". La polio a disparu, mais il existe encore beaucoup de personnes touchées par des maladies neurologiques, des accidents de la vie ou des insuffisances respiratoires. Alors les rencontres se poursuivent encore, mais pour tous désormais et ont lieu tous les deux ans.
Les liens créés de personne à personne se prolongent aussi en région, par des journées festives, spirituelles, culturelles ou sportives durant l’année.
QUELQUES TÉMOIGNAGES
Lydie
"Le handicap me faisait un peu peur, je n’osais pas aller au-devant de ces personnes. Mais je suis partie avec le pélé-polios pour accompagner et aider.
Je me suis retrouvée en « tandem » avec une personne qui ne pouvait pas quitter son fauteuil. Le contact avec ces personnes m’a beaucoup apporté. Mais cela n’est rien par rapport à ce que j’ai reçu.
Elles savent donner beaucoup plus que nous et ont une joie de vivre qu’il faut découvrir. Cette amitié née avec mon tandem m’a apporté beaucoup pour mon équilibre personnel.”
Kévin
“Plus qu’un voyage de foi, ce Pèlé-Polios s’est surtout révélé être une véritable aventure humaine. Handicapés comme valides, nous sommes avant tout des êtres humains, tous capables de vivre ensemble des moments de joie, de rire.
Le handicap, ce n’est qu’une différence de plus, qui s’ajoute à celle des sexes, celle des races, des religions et des cultures. Oh bien sûr, j’aurais préféré rester valide ! Mais il faut reconnaître que le monde est beau par sa diversité et qu’il le serait certainement moins sans toutes ces différences.
Cette rencontre fut à mon sens l’une de ces occasions d’apprendre à accepter, à apprécier l’autre avec tout ce qu’il a de différent. C’est une expérience que je souhaite à tous et toutes de vivre au moins une fois.”